lundi 30 mai 2011

Epona

Epona, Déesse des plaines sauvages,
Tu es le vent qui mène les troupeaux.
Armées féroces à qui tu offres le courage,
Chevaux fougueux dont tu exaltes le galop,
S'enivrant de ta divine présence,
Grisés, ils entrent dans ta danse.

Jument lumineuse, divine bénédiction,
Nous t'honorons, nous te louons.
Sous tes sabots, les sources jaillissent,
Arbres et fleurs, eux, refleurissent.
Bonheur au temps des récoltes,
Foin en bottes, ale dans les chopes.
Pour toi, généreuses libations,
Toute notre gratitude et notre affection.

Jument fuligineuse, dure affliction,
Nous t'implorons, nous te prions.
Ton hennissement sonne le glas,
des âmes mortelles au proche trépas.
Douleur au sein des foyers,
Femmes en pleurs, hommes cernés.
Pour toi, nos douloureuses et ferventes prières,
Puisses-tu guider dans la mort, nos sœurs et nos frères.

Du Levant jusqu'au Ponant,
Tu escortes l'astre brillant,
Puis les âmes vers l'autre monde,
Lorsque vient la nuit et l'ombre.

Déesse libre, farouche et fière,
En ton honneur, quelques mots, une prière,
Puisse-t-elle parvenir jusqu'à toi,
Avec elle, ma ferveur et ma foi.

AWEN

Huath