vendredi 26 août 2011

Taranis

Le vent amène l'odeur de la pluie,
Un grondement résonne dans la nuit.
Chacun se hâte de rejoindre son foyer,
Dans la forêt, la harde gagne les fourrés.

Les cieux, un flash lumineux zèbre,
A la foudre, le tonnerre succède,
Peur ancestrale à tout âge,
Dès qu'arrive la puissance de l'orage.
Peur transcendée dans la prière,
Au Dieu de la Foudre et du Tonnerre.
C'est Taranis dans sa divine colère,
Qui nous fait trembler, pauvres hères...

Les éclairs s'éloignent dans la nuit,
Reste l'épais rideau de pluie.
Ondée nourricière et rafraichissante,
Ramenant à la vie chaque plante.
A présent nous te louons Taranis,
Pour tes célestes retombées bienfaitrices.
Au petit matin, la plaine est verdoyante,
Bien loin sont les prières gémissantes.

Sur la plaine, au milieu des rafales de vent,
Seule, sous le ciel gris menaçant,
C'est dans ces moments que mon âme vibre,
Dans ces moments que je me sens si libre!

Taranis, voici ma prière,
Intimidée par l'éclair et le tonnerre,
Mais fière et sure de ma foi,
Le vent puisse-t-il porter ces mots jusqu'à toi.

AWEN

Huath


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